À la frange de la Plaine de Versailles, le projet prend place sur une parcelle contrainte, marquée par la présence de zones humides et d’un tissu pavillonnaire dispersé. Il y déploie une gendarmerie et un ensemble de logements, dans une composition rigoureuse et ancrée, guidée par une lecture attentive du lieu.
À l’entrée du site, la gendarmerie affirme son statut d’équipement public par une volumétrie compacte et rigoureuse. Construite en pierre calcaire massive, elle exprime un langage d’ordre et de permanence, tempéré par une distribution centrale baignée de lumière naturelle. Cette nef intérieure, aux proportions généreuses, articule les fonctions tout en offrant un cadre serein et fonctionnel.
Les logements s’organisent en profondeur de parcelle, selon un plan en peigne, en retrait des zones sensibles. Sept longères, assemblant des logements R+1 et plain-pied, dessinent un hameau contemporain, traversé de clairières et de noues végétales. Chaque bâtiment décline, dans une grammaire renouvelée, les archétypes du vernaculaire : toits à deux pentes, tuiles émaillées, lucarnes, menuiseries bois.
À travers ce projet, s’écrit un récit de la continuité : continuité du sol, des usages, des formes construites et des écologies locales.
