igne 14 vers Orly, l’émergence de la gare KBH est incroyablement contrainte, dans un trapèze étanche limité par les coupures profondes de la N7, l’A6B enterrée et par le périphérique encastré. La gare introduit le point de desserte manquant pour désenclaver un tissu opaque en reconquête. Le contact doit donc être ample, rayonnant, réconciliateur des directions profondes de ce territoire en mutation. Un jardin soulevé au-dessus de la gare reconstitue le lien végétal du quartier, tributaire de ses puissantes emprises : fort de Kremlin Bicêtre, cimetière parisien, hôpital général, …
Cette dalle de lumière plantée s’étend et déborde par de larges auvents qui couvrent les transitions piétonnes de la ligne 14 vers son rayonnement. La profondeur particulière (26 mètres) de la gare KBH induit une pensée spécifique : la lumière naturelle. Pour être vraie, elle doit être verticale au droit de la seule percée possible au travers de la structure : le puits circulatoire. L’espace de la gare est conçu comme un passage et une transition vers l’espace urbain renouvelé. C’est la rencontre de la structure, de la lumière et de l’environnement, pour donner un sens au voyage. Les limites sont nettes, intégrant les dispositions fonctionnelles (portes, circulations, etc …) pour ne plus proposer qu’une lecture sensuelle de la construction strictement nécessaire.
